Le congé parental norvégien était déjà l’un des plus généreux au monde. Avec l’allongement de deux semaines pour les pères voté en octobre, il s’impose également comme l’un des plus égalitaires.

En Norvège, contrairement au système français, il n’existe pas de congé maternité, congé paternité et congé parental d’éducation. Le principe est plus simple, il n’y a qu’un congé : le congé parental.

Les jeunes parents peuvent s’arrêter de travailler au total 49 semaines en étant indemnisés à 100% de leur salaire (jusqu’à un certain plafond).
Ces 49 semaines sont à répartir entre les 2 parents, à leur convenance, avant et après la naissance de l’enfant. Mais à partir de juillet 2013, 14 d’entre elles seront réservées au père et seront donc perdues s’il ne les prend pas.

Cette disposition a pour objectif d’impliquer davantage les pères dans l’accueil et l’éducation de leur enfant, mais également de réduire les inégalités hommes-femmes sur le marché du travail.
Avec des pères qui s’arrêtent de travailler 14 semaines (soit à peine moins que les femmes françaises en congé maternité), les femmes devraient être moins pénalisées par une absence prolongée de leur emploi.

Pour rappel, en France, le congé maternité est de 16 semaines (pour un premier enfant) et le congé paternité de 11 jours.